Dans la première partie du travail nous présentons d'abord la problématique de la recherche. Nous y faisons le constat que les élèves savent les concepts par coeur sans les construire, les emmagasinant de façon arbitraire dans leur mémoire à long terme. Ils leur est donc difficile de les retrouver et de s'en servir, ce qui génère un impact négatif sur la réussite scolaire. Ensuite, nous y présentons le contexte du problème et les questions de recherche.
La deuxième partie consacrée au cadre théorique, tente d'abord de répondre à certaines questions liées à la problématique. Comment apprend-on un concept? Y a-t-il des niveaux d'apprentissage des concepts? Quelle est la capacité des élèves du secondaire à conceptualiser? Comment favoriser l'apprentissage des concepts? Puis, nous y présentons une stratégie cognitive en ce sens, soit les organisateurs sémantiques. Finalement, notre hypothèse de recherche mettant en cause cette stratégie cognitive, est énoncée.
La troisième partie présente la méthodologie utilisée pour vérifier l'hypothèse. Elle décrit la construction d'un questionnaire visant à mesurer la maîtrise des concepts en histoire au secondaire, la procédure utilisée lors de la passation de ce questionnaire à un échantillon d'élèves de quatrième secondaire et les modalités de traitement statistiques des données recueillies.
Finalement, la quatrième partie rend compte des résultats obtenus lors des différentes analyses. Elle énonce les résultats principalement sous forme de tableaux, en discute le contenu et suggère différentes pistes en vue d'éventuelles recherches.
Cette recherche, malgré ses limites, aura permis de mettre en lumière le fait que les organisateurs sémantiques possèdent un potentiel certain pour l'apprentissage des concepts en histoire, pour la compréhension de l'histoire elle-même et par le fait même, influencent la réussite des élèves dans ce domaine.
8 janvier 2001