L'INFLUENCE DE LA PRATIQUE INTENSIVE D'UN SPORT RESTRICTIF ET NON RESTRICTIF EN REGARD DE LA MASSE CORPORELLE SUR LA MATURATION PUBERTAIRE, L'IMAGE CORPORELLE, LES STANDARDS DE PERFORMANCE ET LES SYMTÔMES DÉPRESSIFS
Annie St-Hilaire
03-2231617

RÉSUMÉ

Cette étude compare d'une part, l'image corporelle, les sentiments face aux changements pubertaires, les standards de performance et les symptômes dépressifs des garçons (n = 60) et des filles (n = 73). D'autre part, cette étude s'intéresse à l'influence de la pratique intensive d'un sport chez les adolescentes du secondaire sur l'ensemble des variables. Plus précisément, les filles pratiquant un sport (n = 71) ont été séparées en deux groupes (sports restrictifs et non restrictifs en regard de la masse corporelle) et comparées à un groupe témoin (n = 73). Les 206 participants sont âgés entre 14 et 17 ans (M = 15,17 ans) et se distribuent entre la 3e et 5e année du secondaire. Les participants ont complété l'Inventaire de la dépression de Beck (IDB), L'échelle de maturation pubertaire et les sentiments reliés aux changements pubertaires, la Mesure socioculturelle de l'image corporelle (MSIC) ainsi que le Questionnaire des standards-R. Les résultats de la présente étude confirment des différences entre les genres sur l'ensemble des variables. Lorsqu'elles deviennent pubères, les filles vivent plus de sentiments négatifs face aux changements pubertaires, ont une image corporelle plus négative, ont des standards de performance moins élevés et présentent plus de symptômes dépressifs que les garçons (n = 60). Cette étude démontre aussi que la pratique d'un sport non restrictif en regard de la masse corporelle joue un rôle de protection contre la dépression chez les adolescentes.

28 janvier 2002